Carnet de brame 2011

Carnet de brame 2011

 

Voilà déjà quelques jours que les signes avant-coureurs se précisent : le temps se rafraîchit la nuit, le vent est un peu piquant, la journée se termine plus tôt, les brumes envahissent les combes le matin, cette douce odeur de moisissure envahit les chemins et la forêt prend une indéfinissable mais jolie couleur chaude et frissonne du nouveau bruissement des feuilles qui commencent à tomber. L'automne a poussé la porte, il est là, et dans ses pas arrive l'explosion de nature sauvage du brame. Et dans les veines des amoureux de cette grand-messe ardennaise le sang commence à circuler plus vite, le cœur commence à battre plus fort, des images mille fois rêvées se font plus précises et on espère qu'au moins une fois cette année on les tiendra dans le viseur de l'appareil photo.

 

Encore une fois malgré mes intentions je n'ai pas eu le temps de bien repérer, mais l'info est parvenue à mes oreilles : les cerfs rejoignent lentement leurs places de brame, on les a vus en chemin.

 

Je vous propose de suivre avec moi la formidable aventure qui se passe souvent loin de tout regard, au plus profond des futaies et dans les landes. Cette année je vous propose des images 100% ardennaises.

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Mardi 30 août

Les clans des cerfs ne sont pas encore éclatés, mais j'assiste à quelques joutes "amicales" entre jeunes mâles. Les hormones montent. J’étais tout proche et admirablement situé, mais pas de photos hélas, j'étais à quatre pattes dans un taillis avec uniquement les jumelles.

 

Samedi 10 septembre

Petite reconnaissance sur les territoires des biches où les mâles sont présents depuis quelques jours. Pas de brame mais une délicate lumière dans la brume légère.

 

 

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Mardi 13 septembre

Ce soir est un peu spécial : c'est la première fois cette année que j'entends bramer. Enfin ! Ce son rauque et vibrant, chargé de défi et d'excitation me fait toujours autant frissonner.

Le brame, ou raire, n’est pas uniquement un cri de territorialité ou de défi, ce serait lui qui déclencherait le processus d'ovulation chez les biches.

 

Mais place à l’aventure : un gros cerf est couché dans les hautes herbes, et il commence à bramer doucement. Seuls ses bois dépassent et heureusement qu'il a bougé la tête pour bramer sans quoi je ne l'aurais peut-être même pas vu.

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Très vite il va se lever et commencer à bramer dans toutes les directions pour bien marquer son territoire et plusieurs autres cerfs vont lui répondre. À partir de ce moment, il va bramer presque sans cesse.

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Le cerf en rut adopte toute une série de comportements spécifiques, qui témoignent d'une grande excitation et d'une certaine agressivité. Entre autres il laboure le sol ou les arbres avec ses bois et urine abondamment en même temps. Souvent il se roule dans la flaque de boue ainsi créée, on dit qu'il se cuirasse.

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Les sangliers qui ont eu la bonne idée de gambader dans le gagnage ce soir-là vont se faire carrément attaquer !

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Deux biches qui traînent pas loin du gagnage à la recherche de glands et de faînes se sont fait ramener "manu militari" par le gros gaillard : le voilà avec un harem !

 

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Après presque deux heures d'observation et des dizaines de photos, la lumière est franchement devenue trop faible et il est temps de quitter l'affût silencieusement.

 

 

 

Samedi 17 septembre

C’est parti pour un affût toute la matinée. 9h06, ça bouge à droite ! Une biche ouvreuse inspecte soigneusement le coupe-feu, puis suivent un faon et une autre biche. Comme d’habitude, elles font d’abord un petit repérage visuel et olfactif avant de se détendre et de brouter. Le cerf suit 20 secondes plus tard. Ce n’est jamais lui qui ouvre la marche. Je crois même que malgré ses allures de matamore et ses démonstrations de force, ce sont toujours les biches qui décident de tout. Comme à la maison …

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Tous les quatre vont quitter le coupe-feu assez vite pour aller dans la futaie, où je ne les verrai plus pendant presque une heure mais j’entendrai quelques bruits discrets. Ils se régalent des faînes de hêtres tombées au sol.

10h00, une voiture s’arrête non loin. Je n’entends pas de portières claquer, ni ne vois personne sur le chemin d’accès au mirador, mais moins de 30 secondes plus tard, le cerf et son harem reparaissent, nerveux et regardant fixement en direction de l’endroit où s’est arrêté la voiture : il y a quelqu’un dans le bois !

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25 secondes plus tard, tout est fini ! Tout ce petit monde, dérangé, est rentré se cacher dans la pessière. Ils n’en sortiront plus.

 

Moralité : quand on se promène en forêt, même si on ne voit rien, cela ne veut pas dire qu’on a pas été vu !

 

Dimanche 18 septembre

C’est journée sans voiture à Bruxelles. Moi, je vais en Ardenne …

Repérage dans une nouvelle région où j’ai un petit accès sur une petite chasse. Je compte aussi faire quelques petits affûts improvisés. 

Mais ça sera une petite journée, je ne verrai rien ! Le temps est infect, une pluie fine et drue comme une douche tombe pendant de longues périodes, me forçant à m’abriter souvent ou à rester dans la voiture. J’en profite pour sillonner cette nouvelle région que je ne connais pas encore assez.

 

Lundi 19 septembre

Deuxième journée sans rien. Le vent est faible et instable sur la région, je dois tout le temps bouger. Pas la peine d’insister, je rentre tôt.

 

Mardi 20 septembre

4h00, un peu honteusement j’abandonne encore une fois le doux foyer en laissant toute l’organisation du matin à ma petite meuf. Merci à toi ma femme chérie pour ta patience avec ton coureur des bois de mari !

 

Me voilà donc de très bonne heure sur les chemins forestiers entourant un petit village d’Ardenne. Après quelques centaines de mètres seulement, je tombe quasi nez à nez avec une biche.

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Seule ? À première vue oui, mais des brames intenses se font entendre tout près. Plusieurs cerfs convoitent la dame !

Le vent est moyen, instable mais dans la bonne direction générale, je tente le coup ! J’avance un peu et je me poste en affût au pied d’un arbre au bord du chemin. Comme ça brame partout, en me plaçant face à la fagne je devrais être aux premières loges si ça se passe là. Mais il était écrit que rien n’irait comme je veux. Après seulement quelques minutes, j’entends une cavalcade et des souffles très proches … derrière moi !!! Tout se passe dans mon dos, à quelques mètres parfois ! Je suis quasi en plein milieu du combat et je ne peux pas me tourner car cela ferait fuir tout le monde !!! Tout ce que je peux faire c’est me tordre pour regarder derrière mon épaule. Évidemment pas une seule photo. Un grand cerf a mis un autre en fuite, et un petit jeune qui tournait autour s’est fait dégager vite fait aussi.

Il y a juste un petit écureuil qui fait des aller-retour sur le chemin, pour remplir son garde-manger.

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Une fois le vainqueur retourné sur sa place de brame, je continue vers l’endroit que j’avais repéré, et qui doit être la place du mastard. Une belle balade de plus de 2km pour approcher à bon vent. Le cerf vainqueur du combat est bien là. Il rote fréquemment, le vaincu est certainement toujours dans les environs. L’approche est difficile, heureusement qu’il pleut et que le tapis de feuilles qui couvre le chemin est mouillé, cela fait beaucoup moins de bruit.

Enfin m’y voilà après une longue approche. IL est couché, je vois juste ses bois qui dépassent de la végétation. Il reste couché longtemps, ce qui me permet de m’approcher encore jusque 40 ou 50m. Le bruit de la pluie couvre parfaitement les petits bruits que je fais.

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Il brame beaucoup mais finit par céder au sommeil malgré l’autre cerf qui s’est remis à le provoquer tout près.

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La journée se termine sans autre observation. Tout est lourd de pluie et la température relativement élevée crée une atmosphère gluante.

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Je rentre sur Bruxelles de bonne heure, à temps pour la réunion d’hier qui a finalement été reportée.

 

Mercredi 21 septembre

Le chauffagiste doit venir ce matin. Il ne vient pas, et j’ai perdu une matinée en Ardenne !

 

Cet après-midi affût à deux, sur un bon mirador, avec beaucoup de passage. D’ailleurs cela ne tarde pas, et lorsque le soleil perce à travers les nuages la lumière à contrejour est très belle.

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Un grand remue-ménage à gauche, un autre gros animal arrive, les deux biches regardent fixement dans cette direction mais restent calmes, ce n’est donc pas un humain.

C’est un gros cerf, avec une ramure vraiment imposante !

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Le biches sont d’abord curieuses, mais ne tardent pas à voir que Monsieur est très excité et n’a qu’une idée en tête … Visiblement elles sont un peu effrayées par sa rudesse, et pas encore assez réceptives.

La biche n’est féconde que par périodes de quelques heures durant le rut, et à 18 jours d’intervalle. Cela signifie que tout dérangement pendant cette période peut avoir des conséquences funestes, et prolonger inutilement le brame. Je vous rappelle que les mâles ne dorment que très peu quand ils sont en rut et s’alimentent vraiment un minimum. Si cela dure trop longtemps, ils arrivent à la mauvaise saison en n’ayant pas pu récupérer assez de réserves, et partent avec un handicap certain. De plus, les biches fécondées plus tard mettent bas également plus tard et donc leur faon est plus vulnérable aux prédateurs, et arrive également à l’hiver avec un retard de croissance qu’il gardera peut être toute sa vie. C’est donc un individu plus faible qui pourrait affaiblir l’espèce.

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La troupe rejoint assez vite la futaie derrière le mirador pour profiter de la glandée importante cette année, et on peut voir qu’une bichette ou un faon s’est joint à eux. Le cerf est vraiment très excité et les poursuit loin de nous. Nous quittons l’affût presque à la nuit noire.

 

Jeudi 22 septembre

 

Action « chokotoff » ce matin devant l’école avec mes amis de la Commission Mobilité &Sécurité de l’Association des Parents : on remercie les parents automobilistes qui jouent le jeu de l’arrêt-minute, et on en profite pour tenter de sensibiliser ceux qui ne respectent pas encore la règle. Si chacun y met un tout petit peu du sien, cela sera tout de suite plus agréable pour tous.

 

Ça ne vaut pas beaucoup la peine de faire un affût en partant si tard, je profite de cette matinée à la maison pour déjà classer un peu mes photos.

Le temps se met au beau. Cet après-midi j’emmène mon frangin. On est sur le même mirador qu’hier, c’est un des seuls favorables avec ce vent qui souffle obstinément au sud-ouest. Satané anticyclone, il arrange tout le monde sauf les photographes !

Les heures s’égrènent silencieusement, même pas un brame lointain, seule la chute des glands sur le tapis de feuilles rompt le calme de la forêt. Je dois presque me forcer à rester … Le soleil est couché depuis ¼ d’heure, quand à notre droite …

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Il va rester longtemps, des biches vont le rejoindre, mais la nuit gagnant rapidement du terrain sur la clarté, le noir complet ne permet plus de faire des photos. Nous attendons que le cerf et les biches s’éloignent pour quitter l’affût, mais ils semblent bien là. Le cerf brame fréquemment et d’autres lui répondent de loin en loin.

Un groupe d’une 15e de sangliers vient fouiller le sol au pied du mirador. La forêt s’est soudainement réveillée et nous ne sommes pas près de pouvoir partir !

Finalement vers 21h30, tout le monde s’est éloigné et nous pouvons rejoindre la voiture dans le noir complet.

 

Samedi 24 septembre

 

Le mirador où je vais est bon, mais il faut y arriver tôt. Je suis donc sur place bien avant le lever du soleil, cela me donner l’occasion de capter ces si belles lumières dorées.

 

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Avant cela, un petit cerf avait fait un court passage assez loin alors que les brumes collaient encore au sol.

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Un remue-ménage derrière moi : des sangliers ! Ils vermillent à la recherche de glands. La laie de tête va plusieurs fois traverser le chemin d’accès au mirador, et 2 heures après mon passage  mon odeur doit encore subsister car elle semble nerveuse et lève le nez à la recherche d’effluves plus précises. Je suis inquiet car si le vent emporte mon odeur loin du coupe-feu en face du mirador, il la porte derrière également, et c’est là que se trouvent les sangliers. Mais rien ne se passe, et la compagnie reste encore ½ heure à tourner autour de moi.

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Lorsqu’ils se sont éloignés de plus de 100m, deux petits retardataires arrivent.  Ils couinent d’inquiétude et suivent tant bien que mal la piste des plus grands, et finissent par rejoindre leurs frères et sœurs .

 

Plus d’autre passage le reste de la matinée à part un roitelet.

 

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Cet après-midi, 3e fois sur le même mirador depuis une semaine. C’est le seul où le vent du sud-ouest est vraiment bon. Un autre photographe me rejoint, le vent est trop instable sur le mirador qu’il a choisi et il ne peut pas rester. Ça arrive souvent depuis une semaine et c’est franchement ennuyant !

 

La forêt est bien silencieuse ce soir-là. Seul un renard en chasse vient nous distraire. Un forestier avait dû oublier ses tartines, et elles ont fait le bonheur de notre ami Goupil !

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Il passe un petit temps près du mirador, et nous fait le bonheur d’une séance de mulottage

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Juste après le coucher du soleil, alors que la lumière devient franchement limite, le cerf tant espéré fait son apparition avec une seule biche. Les photos sont bonnes pour le fichage, mais pas pour vous montrer !

 

 

Dimanche 25 septembre

Matinée d’affût, comme d’hab, mais rien ne bouge aujourd’hui, c’est comme si la forêt était morte … La raison est toute simple : il fait beau ! Des voitures circulent partout, des tas de gens recherchent les champignons, font du jogging, se promènent, pique-niquent. Rien de mal bien sûr, mais cette présence intensive de l’être humain oblige les animaux à rester terrés au plus profond des massifs, là où ils ne seront pas dérangés. Ce n’est que vers 16h30, après que j’ai du faire dégager deux promeneurs « insouciants » du pied de mon mirador (pourtant situé bien à l’écart des chemins publics … !)  que le renard de la veille s’est repointé. Sans doute s’imaginait-il qu’il restait des tartines.

 

17h30, un daguet traverse la ligne de tir : pas encore bien imposant, mais ses meules (la base des bois) sont bien développées et ses dagues ont déjà de la matière. Sans doute pourrait-il former une belle ramure d’ici 2 ou 3 ans.

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Un peu plus tard, un cerf plus grand mais pas très massif non plus fera un court passage et s’éloignera vite, le nez collé au sol comme s’il suivait une piste.

 

Plus rien ne bougera jusqu’à la nuit.

 

Lundi 26 septembre

J’espère qu’aujourd’hui sera plus calme en terme de fréquentation humaine en forêt. J’ai conduit les enfants à l’école, cela nous fait plaisir de se voir un peu !

Je suis sur une chaise de pirsch, c'est-à-dire que mon amplitude de mouvement est très limitée car je suis assez visible. Rien ne bouge aux alentours non plus. Une buse crie dans le ciel, mais je ne la vois pas à travers le feuillage. Elle doit chasser au-dessus de la fagne, au sud.  

Aux jumelles, je repère un faon tout seul. Il a l’air de bien se débrouiller mais semble inquiété par les passages des voitures et surtout des motos sur la route assez proche.

 

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Sans doute s’agit-il d’un mâle, et sans doute aussi a-t-il été éjecté par un cerf qui a gardé sa maman, mais qui ne voulait pas le moindre autre mâle avec lui.

Le 1er octobre, je verrai un faon abattu, dans la benne d’un pick-up. J’espère qu’il ne s’agit pas de lui …

 

Mardi 27 et mercredi 28 septembre

Journées sans rien ! Comme je ne trimballe pas tout le temps tout mon matos, je n’ai même pas pu faire de photos de paysage.

 

Jeudi 29 septembre

Je fais des infidélités à mon secteur, et j’emmène Patrick là où on a beaucoup de chances de voir des cerfs depuis les chemins.

Il est déjà tard quand on arrive, et effectivement un groupe de biches broute dans les jardins, tandis qu’un gros monsieur brame à tout berzingue caché dans une petite pessière.

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Nous tentons d’abord une approche vers le gros baryton, et croisons deux gros balourds qui beuglent à travers le bois que c’est un beau 12, et qu’il est « pas facile à dénicher putain de nom de dieu ». Quel manque d'élégance et de respect … On s’avance, mais finalement nous restons à discuter le bout de gras avec une dame qui habite là, et qui nous fait prendre conscience que nous aussi nous allons le déranger. Pétri de bonnes intentions, on pensait qu’avec notre expérience et notre respect, nous allions faire mieux que les deux péquenots qu’on venait de croiser … Quelle présomption ! Et tout compte fait, c’était mieux de rester à quelques dizaines de mètres que de chercher à s’approcher trop et de le faire fuir. Au moins on aura eu un concert gratuit et splendide, notre José Van Dam forestier nous a fait la totale au point qu’on en a presque ri. Par contre il ne s’est jamais montré, et les biches sont venues brouter à la lueur de l’éclairage public.

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Ça sera ma dernière sortie pendant ce brame 2011. Je me suis proposé pour aider à réaliser le fichier des cerfs du territoire avec le responsable du suivi photo, et même si c’est de la routine pour lui qui est habitué, pour moi c’est la première fois et cela me prend beaucoup de temps depuis mercredi ! En plus nous partons en formation ce vendredi soir avec les staffs de l’Unité Scoute, il faut aller faire des courses pour nourrir et abreuver tout ce petit monde, et mon sac n’est pas fait !

 

Comme l’année passée, je garde une foule de souvenirs terribles de ces deux semaines passées presque intégralement en forêt. Une leçon que je tire est de prendre tout le temps avec moi un objectif de plus grand angle, car j’ai vu des paysages merveilleux et des ambiances magiques que je n’ai quasiment pas pu photographier au téléobjectif.

 

Et je profite de cet épilogue pour remercier du fond du cœur ceux grâce à qui cette merveilleuse aventure de deux années au sein des Chasses de la Couronne a été possible : gardes DNF ou privés, assistants cynégétiques, responsables et collaborateurs du Laboratoire de Faune Sauvage et de Cynégétique, et du Département d’Etude des Milieux Naturels et Agricoles, membres de Solon, autres photographes, vidéastes, naturalistes et passionnés. Vous n’avez pas été avares de conseils et de confiance, et vous faites réellement avancer le monde ! Merci à vous tous, et même si pour moi cela se termine dans quelques mois, je suis extrêmement fier d’avoir pu bosser à vos côtés !

Merci aussi à mes copains des staffs d’U de la 42e  les Scouts et de la 38e GCB. Même si c’était prévu de longue date, je vous ai lâchés à un moment particulièrement chargé. Mais je sais que vous ne m’en voulez pas trop ;-)

Finalement je remercie particulièrement tendrement ma petite famille, qui me soutient dans cette passion solitaire, et sans qui tout cela serait vain.

 

Merci aussi à vous tous de m’avoir lu !

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Thierry Lampe - Photographie

Le seul véritable voyage, le seul bain de Jouvence, ce ne serait pas d’aller vers de nouveaux paysages, mais d’avoir d’autres yeux. (Marcel Proust).